• Contes

    Le conte merveilleux, ou conte de fées, est un sous-genre du conte. Dans ce type de littérature interviennent des éléments surnaturels ou féeriques, des opérations magiques, des événements miraculeux propres à enchanter le lecteur, ou l'auditeur dans le cas d'une séance de conte, généralement empruntés au folklore. La plupart des récits appartenant à ce genre littéraire ont circulé de bouche à oreille, avant d'être l'objet au XVIIe siècle de collectages, retranscriptions à l'écrit et de se retrouver relativement fixés dans leur forme et contenu

     

    Contes d’Andersen - Tomes 1 et 2

    Librairie Hachette et Cie, 1876.


    L’Intrépide Soldat de plomb
    Les Habits neufs du Grand-Duc
    La Bergère et le Ramoneur
    Le Briquet
    L’Ange
    Petit Claus et grand Claus
    La Princesse sur un pois
    Le jardin du Paradis
    La Grosse aiguille
    Les Fleurs de la petite Ida
    Le Compagnon de voyage
    La Petite fille et les allumettes
    La Vieille maison
    L’Ombre
    Le Coffre volant
    La Pâquerette
    Une semaine du petit elfe Ferme-L’Œil
    La petite Poucette
    La petite Sirène
    Le vilain petit Canard
    Les Cygnes sauvages
    Le Rossignol
    Le Chanvre


     

     

    Contes de fées de Marie-Catherine Le Jumel de Barneville baronne d' Aulnoy

    Résumé :
    Un oiseau bleu, un nain jaune, une fée écrevisse, une princesse changée en biche, un verger de fruits confits, un attelage de souris, un pâté d'oiseaux chantant...
    Mme d'Aulnoy transporte ici son lecteur de merveille en merveille. Ces contes de fées, composés en manière de jeu à la fin du XVIIe siècle, visaient avant tout à divertir, amuser, étonner la Cour : cette légèreté séduit encore aujourd'hui, et c'est avec plaisir qu''on suit la conteuse dans les palais enchantés, parmi les créatures féeriques et les animaux fabuleux. Il faut redécouvrir aussi la modernité de ces contes : leur vocation revendiquée à n''être que jeux, leur absence de morale, leur ambiguïté constante en font une oeuvre non dénuée d'ironie, et dont l'audace étonne.

     

    Contes de féés de Mme Leprince de Beaumont

    Contes dans le recueil :

    • Les trois souhaits
    • Le prince chéri
    • La belle et la bête
    • Le prince charmant
    • Le prince au long nez ...

     

    Dix Contes De Loups De Jean-François Bladé

    Résumé : En ce temps-là les bêtes parlaient. Voici 10 contes du beau pays gascon. Le Loup, la Chèvre, le Renard vivent ensemble dans les bois. Il vont à la foire avec les paysans. Tout ce monde ne s''entend pas toujours très bien. Le Renard est cruel, mais il sera puni. Quant au Loup, il est trop bête, tant pis pour lui ! Les gentils petits animaux, le Chat, la Poulette, l'Oie et même le Limaçon réussissent bien mieux leurs affaires.

     

    Contes de Noël de Joséphine Dandurand

    Résumé : Vous ferez aussi connaissance avec la petite Antoinette confrontée à la fois aux dures réalités de la vie et à la magie de Noël dans un contraste vraiment saisissant. Mais qu'elle réussit pourtant à réunir merveilleusement. Vous assisterez de même à l'hésitation de «petit» Noël devant deux souliers si différents et à la conclusion bénéfique de sa décision pour tout le monde.

     

    Histoire d'un casse-noisette et autres contes de Alexandre Dumas

    Réumé : Divers contes d'Alexandre Dumas sont regroupés dans ce livre : Histoire d’un casse-noisette, L’égoïste, Nicolas le philosophe, Pierre et son oie, Un voyage à la lune, Le roi des quilles, Les deux frères, Saint Népomucène et le savetier, Les mains géantes, L’homme sans larmes, Un âne qui a peur du feu et de l’eau, Le sifflet enchanté.

    Histoire d’un casse-noisette : Le soir de Noël, Marie trouve parmi les jouets un casse-noisette en forme de bonhomme. Jaloux, son frère Fritz brise les dents du jouet. La nuit venue, la fillette refuse de se coucher sans avoir installé au mieux son casse-noisette dans l'armoire quand, à minuit, des bruits se font entendre. Marie découvre avec terreur son parrain Drosselmayer assis sur l'horloge et voit des milliers de souris commandées par un roi à sept têtes. Tandis que les rongeurs se rangent en ordre de bataille, les jouets descendent de l'armoire et choisissent Casse-noisette pour général...

    Extrait : Pendant ce temps, Marie ramassait les petites dents du casse-noisette, qu'elle continuait de tenir enveloppé dans son mouchoir, et dont elle avait soutenu le menton avec un joli ruban blanc détaché de sa robe de soie. De son côté, le petit bonhomme, très pâle et très effrayé d'abord, paraissait confiant dans la bonté de sa protectrice, et se rassurait peu à peu, en se sentant tout doucement bercé par elle. Alors Marie s'aperçut que le parrain Drosselmayer regardait d''un air moqueur les soins maternels qu'elle donnait au manteau de bois, et il lui sembla même que l'oeil unique du conseiller de médecine avait pris une expression de malice et de méchanceté qu'elle n'avait pas l'habitude de lui voir.

     

    La bouillie de la comtesse Berthe et autres contes de Alexandre Dumas

    Résumé : Alexandre Dumas, l'auteur des Trois mousquetaires, du Comte de Monte-Christo, et de nombreux autres romans, a aussi laissé des contes à l'intention des enfants. Il a ainsi publié plusieurs recueils de contes, dont Le Père Gigogne, L'Homme aux contes et Contes pour les grands et les petits enfants.

    Extrait : Il faut vous dire, mes chers enfants, qu'il y avait autrefois en Allemagne une race de bons petits génies qui malheureusement a disparu depuis, dont le plus grand atteignait à peine six pouces de haut, et qui s''appelaient cobolds. Ces bons petits génies, aussi vieux que le monde, se plaisaient surtout dans les châteaux, dont les propriétaires étaient, selon le cœur de Dieu, bons eux-mêmes. Ils détestaient les méchants, les punissaient par de petites méchancetés à leur taille, tandis qu''au contraire ils protégeaient de tout leur pouvoir, qui s''étendait sur tous les éléments, ceux que leur excellent naturel rapprochait d'eux ; voilà pourquoi ces petits nains, qui, de temps immémorial, habitaient le château de Wistgaw, après avoir connu leurs pères, leurs aïeux et leurs ancêtres, affectionnaient tout particulièrement le comte Osmond, ainsi que la comtesse Berthe, et poussaient avec leur souffle bien loin de leurs domaines bénis le nuage chargé de grêle et d'éclairs

     

    Les Mille et une nuits - Tome 1 à 4

    Résumé : Le sultan Schahryar, n’ayant aucune confiance en la fidélité des femmes, a décidé de faire mettre à mort au matin de la nuit de noces toutes celles qu’il épouserait. La fille du vizir, Schéhérazade, échappe à ce massacre en racontant chaque nuit une histoire nouvelle qu’elle prend soin de ne pas achever avant l’aube, afin d’exciter la curiosité du sultan ; si bien que les histoires s’enchaînent et s’imbriquent pendant 1001 nuits.

    Extrait: «Bon Dieu ! ma soeur, dit alors Dinarzade, que votre conte est merveilleux ! - La suite en est encore plus surprenante, répondit Scheherazade, et vous en tomberiez d''accord, si le sultan voulait me laisser vivre encore aujourd'hui, et me donner la permission de vous la raconter la nuit prochaine.» Schahriar, qui avait écouté Scheherazade avec plaisir, dit en lui-même: «J'attendrai jusqu''à demain, je la ferai toujours bien mourir quand j''aurai entendu la fin de son conte.»

    Il s’agit de contes populaires arabes, iraniens et indiens, issus d’une tradition orale qui peut remonter au IIIème siècle, et qui ont été consignés par écrit en arabe au XIIIème siècle.

     

     

    Contes merveilleux - Tome 1 et 2 de Hans Christian Andersen

    Anthologie des contes d''Andersen.

    Extrait : Oui, disait-il alors, les hommes deviennent plus savants, plus industrieux, mais non meilleurs. Quels épouvantables engins de destruction ils inventent pour s’entre-tuer ! – Les guerres n’en sont que plus vite finies, répondait Frédéric ; on n’attend plus sept ou même trente ans avant le retour de la paix. Du reste, des guerres, il en faut toujours ; s’il n’y en avait pas eu depuis le commencement du monde, la terre serait aujourd’hui tellement peuplée que les hommes se dévoreraient les uns les autres.

     

     

    Contes choisis de Jakob et Wilhelm Grimm

    Nous avons fait un choix parmi les plus amusants au point de vue de l''enfance, et aussi parmi ceux qui ressemblaient le moins aux contes de fées qui circulent chez nous. Nous avons cru devoir introduire une sorte de classification, mettant d''un côté ceux qui offrent une leçon, ou au moins une impression morale bien déterminée, et aussi quelques petites légendes où se révèle un vif sentiment religieux ; et de l''autre les contes fantastiques ou facétieux qui n''ont d''autre but que d''amuser.

    Extrait :
    Une pauvre veuve vivait dans une chaumière isolée ; dans le jardin qui était devant la porte, il y avait deux rosiers, dont l''un portait des roses blanches et l''autre des roses rouges. La veuve avait deux filles qui ressemblaient aux deux rosiers ; l''une se nommait Blancheneige et l''autre Rougerose. C''étaient les deux enfants les plus pieux, les plus obéissants et les plus laborieux que le monde eût jamais vus ; mais Blancheneige était d''un caractère plus tranquille et plus doux. Rougerose courait plus volontiers dans les prés et dans les champs, à la recherche des fleurs et des papillons. Blancheneige restait à la maison avec sa mère, l''aidait aux travaux du ménage, et lui faisait la lecture quand l''ouvrage était fini.

     

    Contes merveilleux - Tome 1 et 2 de Jacob Ludwig Karl Grimm

    Anthologie des contes des frères Grimm.

    Extrait : Il était une fois une femme pauvre, dont le fils avait grande envie de voyager. « Comment veux-tu partir en voyage ? lui dit sa mère. Nous n’avons pas un sou que tu puisses emporter ! » Mais le fils répondit. « Cela ne fait rien, mère, j’arriverai bien à me débrouiller ! Et d’abord, je n’arrêterai pas de répéter : Pas beaucoup ! Pas beaucoup ! » Il s’en alla et marcha un bon bout de temps en répétant sans cesse, « Pas beaucoup ! Pas beaucoup ! » Puis il arriva devant un groupe de pêcheurs. « Dieu vous aide ! leur dit-il en guise de salut, pas beaucoup, pas beaucoup ! – Comment dis-tu, gamin ? Pas beaucoup ? » Et quand ils ramenèrent leur filet, il n’y avait vraiment pas beaucoup de poissons dedans ; alors ils t’attrapent un gourdin et lui font dire ce qu’ils pensent sur le malheureux dos du garçon.

     

     

    Nouvelles et contes pour la jeunesse de Pauline de Meulan

    Elisabeth-Charlotte-Pauline de Meulan, première femme de F. Guizot, naquit à Paris, le 2 novembre 1773, d''une famille considérable dans la finance. Son père, M. de Meulan, était receveur général de la généralité de Paris. En 1790, son père mourut, et elle vit bientôt sa famille tomber de la fortune dans la gêne. Ce fut alors, pendant le dur hiver de 1794 à 1795, qu''un jour, en dessinant, elle conçut le soupçon, dit M. de Rémusat, « qu''elle pourrait bien avoir de l'esprit », et qu''elle se décida à écrire.

    Extrait :
    Alphonse s''excusa sur ce qu'il ne le savait pas. Mademoiselle Raymond voulut lui prouver qu''il devait le savoir ; Alphonse répliqua. Mademoiselle Raymond continua à se fâcher, et Alphonse, se fâchant à son tour, répondit à mademoiselle Raymond quelques mots assez peu polis, et rentra dans le saon en fermant la porte trs fort. Mademoiselle Raymond y entra l'instant d''après, et ferma la porte avec une précaution marquée, et d''une voix encore toute agitée par la colère, elle dit à M. d''Aubecourt : - Comme vous n''aimez pas qu''on ferme les portes fort, vous aurez la bonté de le dire vous-même à monsieur votre petit-fils, car moi, il ne me permet pas de lui parler. - Que voulez-vous ! mademoiselle Raymond, répondit M. d''Aubecourt, c'est comme cela qu'on élève les enfants aujourd'hui ; c'est à nous à plier devant eux.

     

    Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault

    Les Contes de ma mère l'Oye est un recueil de huit contes de fées de Charles Perrault paru en 1697, sous le titre Histoires ou contes du temps passé, avec des moralités, avec cet autre titre au dos : Contes de ma mère l''Oye. L''œuvre est devenue un classique de la littérature enfantine, occultant tout le reste de la production littéraire de son auteur. Les Contes de ma mère l'Oye paraissent à une époque où, de façon éphémère, le genre des contes de fées est en vogue chez les adultes des milieux bourgeois et aristocratiques. Mais paradoxalement, aucune œuvre de ce genre n'existe pour les enfants. Seul un fonds de récits est colporté oralement par les nourrices et les bonnes d''enfants venues de la campagne pour travailler dans les villes. Il est aussi un des premiers, sinon le premier, à édulcorer les contes populaires, dont les versions d''origine sont bien plus crues.

    Extrait : Elle n'eut pas plus tôt pris le fuseau, que comme elle était fort vive, un peu étourdie, et que d'ailleurs l'arrêt des fées l'ordonnait ainsi, elle s'en perça la main, et tomba évanouie. La bonne vieille, bien embarrassée, crie au secours : on vient de tous côtés, on jette de l'eau au visage de la princesse, on la délace, on lui frappe dans les mains, on lui frotte les tempes avec de l'eau de la reine de Hongrie ; mais rien ne la faisait revenir. Alors le roi, qui était monté au bruit, se souvint de la prédiction des fées, et jugeant bien qu'il fallait que cela arrivât, puisque les fées l'avaient dit, fit mettre la princesse dans le plus bel appartement du palais, sur un lit en broderie d'or et d'argent. On eût dit un ange, tant elle était belle ; car son évanouissement n'avait pas ôté les couleurs vives de son teint : ses joues étaient incarnates, et ses lèvres comme du corail ; elle avait seulement les yeux fermés, mais on l'entendait respirer doucement, ce qui faisait voir qu'elle n'était pas morte. Le roi ordonna qu'on la laissât dormir en repos, jusqu'à ce que son heure de se réveiller fût venue.

     

     

    Contes populaires de l'Egypte ancienne de Gaston Maspero

    Présentation : Ce n'est qu'en 1852 que les archéologues découvrent le premier conte de l'époque pharaonique analogue aux récits des Mille et une Nuits, et c'est une surprise générale ! On n'imaginait pas alors que les Egyptiens de l'Antiquité se racontaient des histoires pour se divertir. Depuis, les papyrus ont livré le Conte des deux frères, les Aventures de Sinouhit, le Naufragé, la Ruse de Thoutii contre Joppé, le Conte du prince prédestiné... Tout un univers de légendes avec des enfants, des voyageurs, des princesses, des rois qui se transforment en animaux ou des animaux en magiciens, en paysans ou en guerriers.

    Le conte des deux frères : (Il y avait une fois deux frères d’une seule mère et d’un seul père : Anoupou était le nom du grand, tandis que Baîti était le nom du cadet. Or Anoupou, lui, avait maison, avait femme, mais son frère cadet était avec lui ce qu’il en est d’un cadet. C’était lui qui fabriquait les étoffes, tout en allant derrière ses bestiaux aux ...)
    Le Roi Khoufoui et les magiciens
    Les plaintes du fellah
    Les Mémoires de Sinouhît.
    Le Naufragé
    Comment Thoutîyi prit la ville de Joppé.

     


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