• Gustave Aimard

    Gustave Aimard, dont le nom (par adoption) est Olivier Gloux, né le 13 septembre 1818 à Paris où il est mort le 20 juin 1883, est un écrivain français, auteur de romans d’aventures souvent publiés en feuilleton dans Le Moniteur, la Presse ou La Liberté.

     

    Coeur-de-Panthère, de Gustave Aimard

    Extrait : L'audacieux espion s'avança donc hardiment, rampant à la manière Indienne, invisible, silencieux, rapide comme un démon de la nuit. Partout la nuit noire ! Au travers d''un volet mal joint, au rez-de-chaussée, s''échappait un mince filet de lumière : deux ou trois clartés tremblotantes se montraient vaguement aux fenêtres de l'étage supérieur. Pas une voix, pas un son ne troublait le morne silence, si ce n''étaient les pleurs lamentables de la pluie ruisselante et le râlement obstiné du vent. Tous dormaient d'un sommeil de plomb, excepté ceux dont le devoir était de veiller ou ceux qui entretenaient les lumières brillant à leurs fenêtres... Et si des yeux étaient éveillés, si un cœur était inquiet, pourquoi ne serait-ce pas ceux de Manonie, de Cœur-de-Panthère ! À ce nom, les muscles de l'Indien se crispèrent dans ses mains brûlantes ; l'heure de la vengeance arrivait enfin !

     

     

    Jim L'indien de Gustave Aimard

    Extrait : Par une brûlante journée du mois d’août 1862, un petit steamer sillonnait paisiblement les eaux brunes du Minnesota. On pouvait voir entassés, pêle-mêle sur le pont, hommes, femmes, enfants, caisses, malles, paquets, et les mille inutilités indispensables à l’émigrant, au voyageur.
    Les bordages du paquebot étaient couronnés d’une galerie mouvante de têtes agitées, qui toutes se penchaient curieusement pour mieux voir la contrée nouvelle qu’on allait traverser.Dans cette foule aventureuse il y avait les types les plus variées : le spéculateur froid et calculateur dont les yeux brillaient d’admiration lorsqu’ils rencontraient la grasse prairie au riche aspect, et les splendides forêts bordant le fleuve ; le Français vif et animé ; l’Anglais au visage solennel ; le pensif et flegmatique Allemand ; l’Écossais à la mine résolue, aux vêtements bariolés de jaune ; l’Africain à peau d’ébène, une marchandise de contrebande, comme on dit maintenant ; — tous les éléments d’un monde en miniature s’agitaient dans l’étroit navire, et avec eux, passions, projets, haines, amours, vices et vertus. Sur l’avant se tenaient deux individus paraissant tout particulièrement sensibles aux beautés du glorieux paysage déployé sous leurs yeux...

     

     

    La belle rivière de Gustave Aimard

    Résumé : Le comte de Jumonville Peu de personnes le savent. Sous Louis XIV et sous Louis XV, la plus grande partie de l’Amérique du Nord appartenait à la France. Dans ces possessions se trouvait le vaste territoire connu aujourd’hui sous la dénomination de Canada, jadis nommé : Nouvelle-France. De nos mains, cette terre si riche passa dans celles des Anglais. L’Angleterre en possède actuellement une minime partie qui constitue une de ses plus riches colonies. Que si l’on cherche une cause sérieuse à cet abandon inintelligent, on n’en trouve pas. Des flots de sang ont été versés. Tant d’hommes illustres s’étaient voués à la colonisation de cette succursale de la mère patrie ! On se croyait près d’arriver à un résultat glorieux et fécond. L’indifférence coupable du gouvernement, l’odieuse jonglerie des Mississipiens, le mot mi-spirituel et antipatriotique de Voltaire, mot qui fut pris à la lettre par le peuple le plus léger de la terre, anéantirent le fruit de si héroïques efforts, de si longs travaux. Ce fut une grande perte pour la France. On se représente encore maintenant le Canada comme un pays de médiocre étendue, stérile, au climat rigoureux, inclément, mortel pour les Européens. On voit toujours ces immenses étendues de terrains, enfouies sous des neiges éternelles, parcourues par des bêtes fauves ou de féroces Indiens. Erreur qui nous a coûté cher. En deux mots, voici la vérité : À l’époque où nous étions les maîtres, la Nouvelle-France formait un triangle dont la base se trouvait au nord de la baie d’Hudson et le sommet dans le golfe du Mexique, au sud de la Nouvelle-Orléans. Or, chaque côté de ce triangle mesure au moins 3500 kilomètres et la superficie totale en est d’environ 1 200 000 kilomètres carrés, superficie onze fois plus considérable que celle de la France actuelle. Le Canada seul compte vingt-cinq mille habitants. Il en pourrait contenir le sextuple. C’est, sans contredit, le pays le plus industrieux et le plus commerçant de l’Amérique du Nord.

     

     

    La loi de Lynch de Gustave Aimard

    Résumé: Le Jacal. Vers les trois heures du soir un cavalier revêtu du costume mexicain, suivait au galop les bords d’une rivière perdue, affluent du Rio Gila, dont les capricieux méandres lui faisaient faite des détours sans nombre. Cet homme, tout en ayant constamment la main sur ses armes et l’œil au guet afin d’être prêt à tout événement, excitait son cheval du geste et de la voix, comme s’il eût eu hâte d’atteindre le but de ...

     

     

    Les bandits de l'Arizona de Gustave Aimard

    Résumé : Ces déserts inexplorés, qui s’étendent à l’infini, renferment une nombreuse population nomade, composée des éléments les plus hétérogènes, hostiles les uns aux autres et se faisant une guerre sans merci, où le sang coule comme de l’eau sous les prétextes les plus futiles.

     

     

    Les bohèmes de la Mer de Gustave Aimard

    Résumé : Le Saumon couronné Le 17 octobre 1658, entré sept et huit heures du soir, deux hommes étaient attablés dans la grande salle du Saumon couronné, la principale auberge de la ville de Port-de-Paix, rendez-vous ordinaire des aventuriers de toutes nations que la soif de l’or et la haine des Espagnols attiraient dans les Antilles. Ce jour-là, une chaleur torride n’avait cessé de peser sur la ville, de gros nuages jaunâtres chargés d’électricité s’étaient étendus d’un bout à l’autre de l’horizon, sans qu’un souffle d’air vînt, même au coucher du soleil, rafraîchir la terre pâmée de chaleur. On entendait de sourds murmures qui, s’échappant du sein des mornes, roulaient répercutés par les échos avec les éclats stridents d’un tonnerre lointain. La mer, noire comme de l’encre, agitée par quelque commotion souterraine, se soulevait en vagues houleuses et venait lourdement se briser contre les rochers de la plage avec des plaintes sinistres. Tout enfin présageait un ouragan prochain.

     

     

    Les pieds fourchus de Gustave Aimard

    Résumé : Les Nombreuses Superstitions qui régnaient dans la Nouvelle Angleterre, avant la guerre de l'indépendance, ont survécu dans beaucoup de contrées. Malgré le progrès de la civilisation, elles maintiennent leur empire sur l'inculte population des frontières. Si l'on eût consulté l'almanach, le printemps était arrivé; mais on pouvait se croire en plein hiver dans le district du Maine, si l'on regardait les neiges entassées sur les montagnes, les glaces flottant sur les cours des rivières, sur les ondes paisibles des lacs; l'horreur sombre des brouillards serpentait jour et nuit sur les montagnes, l'âpre concert des tempêtes rugissait dans les grands bois, le désert était sillonné par les tourmentes. Au lieu de l''aubépine joyeuse, des fleurs de mai, des jeunes pousses de l'érable à sucre, on voyait partout un blanc manteau de neige: c''était la joie des enfants, qui, peu soucieux de la saison, bâtissaient des maisons fondantes, se lançaient des boules faciles à briser, glissaient, tombaient et se poursuivaient joyeusement, se lançant en l'air leurs chaudes haleines qui formaient de petits nuages éphémères. Cependant, à l'hôtellerie de l'oncle Jerry, nonobstant nuages et tempêtes, se faisaient de merveilleux préparatifs de noces. Tous les voisins du New Hampshire et du Vermont, à quarante milles à la ronde, étaient prévenus qu''on ne pouvait manquer un tel rendez-vous, les sentiers fussent-ils rompus, les passages des montagnes interceptés, les ruisseaux débordés: jamais pareille assemblée n'aurait été vue, depuis l'inauguration de la nouvelle église...

     

     

    Les pirates des prairies de Gustave Aimard

    Extrait : Lorsque la cache est assez profonde, on en garnit les parois avec des peaux de bison, de crainte de l'humidité, et l'on dépose les marchandises en les recouvrant de peaux de bison ; ensuite on remet la terre, que l'on tasse avec soin ; on replace dessus le gazon, en ayant soin de l''arroser pour qu'il reprenne facilement, et la terre qui reste est portée au fleuve, dans lequel elle est jetée jusqu'à la dernière parcelle, afin de faire disparaître les moindres traces de la cache que l'on réussit, du reste, à dissimuler si bien, que l''œil seul d'un homme d''une adresse inouïe parvient parfois à les reconnaître, et encore, souvent, ne retrouve-t-il que des caches anciennes qui ont été fouillées déjà, et dans lesquelles il ne reste plus rien. Les objets confiés aux caches peuvent se conserver pendant cinq ou six ans sans se détériorer. Combien de choses enfouies de cette façon sont perdues à cause de la mort de leurs propriétaires tués au coin d'un buisson, dans une embuscade, en emportant avec eux dans la tombe le secret de la place où ils ont déposé leurs richesses.

     

     

    Les terres d'or de Gustave Aimard

    Extrait : Son existence tenait du roman ; -- comme cela arrive beaucoup trop fréquemment pour l''ordre et le bonheur de la société -- il avait été le héros d'une mésalliance qui avait fait grand bruit dans le monde londonien. À une époque où il était jardinier dans les propriétés d'une noble famille, il avait su se faire adorer par la fille de la maison, l'avait enlevée, et avait fui avec elle en Amérique. La malheureuse et imprudente victime de cette passion s''était aperçue trop tard de son funeste aveuglement ; il lui avat fallu dévorer dans l'humiliation et les larmes le pain amer de la pauvreté, assaisonné de remords et d''affronts, -- car son séducteur n'était qu'un cœur faux, un esprit misérable, tout à fait indignedu sacrifice consommé en sa faveur. Enchaînée à ce misérable époux, Mistress Newcome avait perdu non seulement amis et famille, mais encore sa fortune et ses espérances, car elle avait été déshéritée. Thomas n'avait convoité en elle que la richesse ; quand il la vit pauvre il la prit en horreur. La malheureuse femme traîna pendant quelques années une existence désespérée ; puis elle mourut, laissant une fille unique à laquelle elle léguait sa beauté, son esprit fin, distingué, impressionnable, et, par dessus tout, les noirs chagrins qui l''avaient tuée.

     

     

    Les trappeurs de l'Arkansas de Gustave Aimard

    Résumé : Coeur-Loyal, est un adolescent de 16 ans qui tue un vaquero. Chassé par son père, grand propriétaire terrien, il se transforme en courageux trappeur et se trouve mêlé à de nombreuses aventures. Se liant d'amitié, après une farouche haine, avec un indien comanche, Tête-d'Aigle, il combat ensuite une bande de pirates des prairies et finit par trouver l'amour.

     

     

    Le chasseur de rats de Gustave Aimard

    Extrait : Les Français ont été souvent accusés, avec une apparence de raison, de connaître beaucoup moins leur propre histoire que celle des autres peuples anciens ou modernes. On pourrait ajouter, mais cette fois avec raison, que la partie la plus négligée et par conséquent presque entièrement ignorée de cette histoire, est celle qui se rapporte à nos colonies ; que ces colonies soient en Afrique, en Amérique on en Océanie~ ; c'est-à-dire qu'elles soient situées aux confins du monde, ou seulement à quelques centaines de lieues de nos côtes.

    Une fois n'est pas coutume, ce roman de notre chroniqueur de l'Ouest préféré, se situe dans les Antilles française, et plus précisément en Guadeloupe. Même si nous retrouvons les recettes qui ont fait son succès, l'aventure, le pittoresque et l''exotisme, les scènes de combats, cette histoire a un cadre historique réel et dramatique : le rétablissement par Bonaparte de l''esclavage, et les révoltes d''esclaves qui tentèrent de résister. Ce récit fourmille également d''informations historiques et topographiques fort intéressantes

     

     

    Le chercheur de pistes de Gustave Aimard

    Extrait : Depuis que les Américains des États-Unis ont révélé au monde, en s'emparant de la moitié du Mexique, où tend leur ambition, les habitants de ce beau pays sont un peu sortis de la torpeur dans laquelle ils se complaisaient et ont tenté de grands efforts pour coloniser leurs provinces et appeler sur leur sol, si riche et si fécond, des hommes intelligents, travailleurs et industrieux, qui pussent changer la face des choses et faire régner l'abondance et la richesse partout où, avant eux, ne se trouvaient que ruines, désolation, incurie et misère. Malheureusement, les nobles efforts tentés jusqu'à ce jour sont, par une fatalité incompréhensible, restés sans résultat, soit à cause de l''apathie naturelle des habitants, soit par la faute du gouvernement mexicain lui-même. Cependant de grands propriétaires, comprenant toute l'opportunité de la mesure proposée et combien il était de leur intérêt de combattre l''influence mortelle, pour leur nationalité, des invasions américaines, se sont généreusement dévoués à la réalisation de cette grande question d''économie sociale qui, malheureusement, devient de plus en plus irréalisable.

     

     

    Le commandant Delgrès de Gustave Aimard

    Extrait : L'homme perdu dans ces solitudes peut être considéré comme mort~; jamais il ne parviendra à en sortir ; les murailles mouvantes dont il est entouré lui forment un vert linceul qui l'enveloppe de toutes parts et dont il lui est impossible de soulever le poids, pourtant si léger en apparence, mais si lourd en réalité ; tous ses efforts pour sortir des réseaux immenses qui l'enlacent ne font qu''en resserrer davantage les flexibles anneaux ; ses forces s''épuisent dans une lutte insensée, il chancelle, veut résister encore, tombe et ne se relève plus ; c'en est fait ; la mort implacable étend vers lui sa main de squelette, et lui, ce vivant, si plein de jeunesse, de sève, de courage, de volonté, il est vaincu ; il se couche haletant et succombe dans d'horribles souffrances, au milieu de cette luxuriante et puissante végétation qui semble lui sourire railleusement, à quelques pas à peine du but qu'il voulait atteindre, sans se douter que, pendant de longues heures, il a vainement consumé toute son énergie à tourner toujours dans le même cercle, sans avancer d''un pas vers la délivrance.

     

     

    Le forestier de Gustave Aimard

    Extrait : Les salteadores de la sierra de Tolède, ou pour mieux dire les gentilshommes de la montagne, ainsi qu'ils s'intitulaient pompeusement eux-mêmes, étaient des gens assez peu scrupuleux de leur nature ; et n'ayant de préjugés d''aucune sorte, pas même celui du respect de la vie humaine, ils avaient d'abord vu d'un assez mauvais œil l''établissement d'un étranger dans le voisinage de leurs impénétrables retraites ; la première pensée qui leur était venue, pensée essentiellement logique, du reste, au point de vue de leur intérêt particulier, était qu''ils avaient affaire à un espion. En conséquence, ils résolurent de surveiller l''étranger, déterminés à le tuer sans rémission à la moindre démarche suspecte qu'ils lui verraient faire.

     

     

    Le Grand Chef des Aucas de Gustave Aimard

    Extrait : Un laps de temps assez long s''écoula sans qu''aucun bruit vînt troubler le silence solennel qui planait sur la Plaça Mayor. Tout à coup, un profond soupir s''échappa du monceau de cadavres, et une tête pâle, défigurée par le sang et la boue qui la souillaient, s''éleva lentement au-dessus de ce charnier humain, écartant avec effort les corps qui la cachaient. La victime, qui survivait par miracle à cette sanglante hécatombe, jeta un regard inquiet autour d''elle, et passant la main sur son front baigné d''une sueur froide : --- Mon Dieu~! mon Dieu ! murmura-t-elle avec angoisse, donnez-moi la force de vivre afin que je puisse me venger !

     

     

    L'Aigle-Noir des Dacotahs de Gustave Aimard

    Extrait : La civilisation est animée d''une force immense qui la pousse à une expansion sans limite ; comme la vapeur impatiente que soulève une ardente flamme, elle est toujours en ébullition, prête à se répandre hors des limites connues. La civilisation est le mouvement perpétuel de l'humanité, toujours à la recherche de l'infini. Mais, sur son passage, elle laisse des traces, souvent misérables ou sanglantes, -- épaves ballottées sur l''Océan du destin ; -- elle détruit en créant ; elle fait des ruines en consolidant son édifice ; elle engloutit quiconque veut lutter avec elle. Il y a deux siècles à peine, des peuplades appelées Sauvages, -- pourquoi sauvages ?... -- pro­menaient dans les forêts vierges du Nouveau-Monde leur libre indolence, leur liberté solitaire, leur ignorance insouciante du reste de l'univers. La civilisation s'est abattue sur ces régions heureuses, comme une avalanche, elle a balayé devant elle les bois, leurs hôtes errants, -- Indiens, buffles, gazelles ou léopards ; -- elle a supprimé le désert et ses profonds mystères ; elle a tout absorbé.

     

     

    L'Olonnais de Gustave Aimard

    Extrait : Ces cavaliers, au nombre de six, montés sur des chevaux de race, mais semblant avoir fourni une longue course, étaient armés jusqu''aux dents, et portaient de riches et élégants costumes de gentilshommes ; ils paraissaient peu soucieux d''être reconnus, car, bien que les larges ailes de leurs chapeaux fussent soigneusement rabaissées sur leurs yeux et qu''il régnât une obscurité profonde, par surcroît de précaution, ils avaient tous des masques de velours noir appliqués sur le visage. En apercevant ces sinistres fantômes, aux allures étranges, le pauvre diable de veilleur fut saisi de crainte~; il laissa choir sa lanterne qui, heureusement ou malheureusement, ne s''éteignit point, et se mit à trembler de tous ses membres en jetant autour de lui des regards effarés, comme pour demander un secours sur lequel cependant il n'était guère en droit de compter ; seul, de toute la population, il était éveillé à cette heure avancée de la nuit.

     

     

    Ourson Tête-de-Fer de Gustave Aimard

    Extrait : Un seul ami lui était resté fidèle dans sa détresse ; cet ami était un des chiens de son maître qui n''avait pas voulu l'abandonner et que de guerre las Boute-Feu avait fini par laisser en arrière, sans plus s''en occuper que de son engagé, dont il se croyait débarrassé à tout jamais. Ce fut alors que, poussé à bout par le désespoir et la nécessité, se révéla le caractère résolu, l'énergie indomptable de cet homme qui, blessé et privé de tout secours, au lieu de se laisser abattre par la douleur et de s'abandonner soi-même, se raidit au contraire contre l'adversité et entreprit bravement de lutter jusqu'au bout pour sauver sa vie

     

     


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